Du côté de l’histoire :
Une fratrie ficelée dans une cité marseillaise où le camp voisin des gitans s’avère salutaire.
Une mort étrange qui ne l’est pas moins et qui ouvre des gouffres où l’amour et le bonheur s’avèrent percutés par les questions d’argent.
Du côté de l’écriture de Rebecca Lighieri :
De légers écarts entre le vocabulaire de la situation et un registre plus élaboré pour mieux la relever ; des répétitions subtiles qui campent les personnages, et de petites saillies vers le futur de l’histoire avant de le dévoiler, comme de petits hameçons auxquels nous mordons, nous, lecteurs emportés dans cette construction parfaite.
En conclusion ?
Du grand art.