Une histoire d’enfant, de père, de mère, de grand-père et de lenteur des jours au cœur d’une vallée du sud marocain.
Là, le soleil est omniprésent.
Là, la pluie et le sol se manifestent, soudains et brutaux, autour du rucher sacré.
Le texte de Zineb Mekouar résonne comme une légende, et il faut bien du talent pour que la ritournelle, les histoires mille fois répétées fassent de leur écho une langueur addictive.
La poésie ici n’a besoin ni de pieds ni de rimes pour habiter un texte entier qui devient tapisserie : on dirait qu’il suffit de tisser les motifs pour en élargir les contours.
Chaque nouvelle arabesque révèle ses couleurs et grandit à la fois le pays, la terre et même le ciel.
Comme il est beau de voir les mots ouvrir nos émotions, comme il est rassurant de se savoir sensible, comme il est doux de se souvenir des abeilles !