Derrière la nonchalance heureuse des photos de famille,
derrière les milliers de cocktails et les fêtes pour les boire,
derrière les bouteilles ouvertes au pied du lit,
derrière le crime intime,
il y a le talent de Robert Goolrick :
son style précis vous prend
avec son incroyable montée en puissance,
son compte à rebours qui vous tient, habile et sournois,
puis, quand la bombe explose et vous éclabousse en traversant la page,
le style se refroidit d’un coup pour tenter une explication.
Mais même morts, les Féroces restent.
La plaie ne guérit pas : et ses résurgences mouillent toute étincelle de vie.