Comment se consoler de la mort d’une épouse, complice aimée pendant plus de six décennies ?
Jean-Claude Grumberg choisit la mosaïque de courts chapitres :
souvenirs de joies ou marteau du chagrin,
contexte de l’époque,
évocation de rêves où dialoguer est encore possible,
permanence de la douleur ou sentier de solitude
toujours dans le brouillard.
Ce sont autant de Nouvelles bouleversantes que l’on peut lire séparément, et qui tentent l’invention d’une nouvelle correspondance.
Le livre refermé, il me reste le visage déchiré d’un impossible deuil et la beauté sublime d’un amour véritable.
Il me revient aussi l’émotion ressentie à la lecture d’autres textes centrés sur la perte d’un cher :
« Le livre de ma Mère » d’Albert Cohen,
« Père et Fils » de Benjamin Hoffmann,
de sublimes récits qui aident à avancer et encouragent à ne jamais cesser de parler de nos morts :
« Tant que tu parles, tant que tu écris, tant que tu vis, je vis. »