Voilà un magnifique exercice de style… sur celui de l’amour !
François déconstruit ses poncifs : la déclaration, la passion, le baiser, le mariage… comme si le cœur ne battait plus que pour irriguer nos machines.
Alors partageons ses enchaînements de non-événements qui titillent le temps : tantôt quotidiennement lent, tantôt accéléré par des sursauts qui ne sont pas écrits.
Et soyons tourmentés ! Se peut-il que l’amour glisse aussi platement sur la toile cirée ? Quand rien ne vous emporte, ne reste-t-il que les marques des voitures, les métiers, le téléphone, la cuisine et les rides ?
Mais non, pleurons aussi de belles larmes, car nous ne finirons pas écrasés par ce matérialisme ciselé qui a rongé les pages, mais bien plutôt avec une surprise : un amour ex-machina.