Salina arrivée emmaillotée en plein désert d’on ne sait d’où, Salina déchirée par les coutumes du peuple Djimba qui pourtant l’a accueillie, Salina esseulée maintes fois refoulée…
Laurent Gaudé m’hypnotise dès les premières pages comme à son habitude dans son style élégant et poétique, suffisamment précis pour tisser un magnifique imaginaire, et suffisamment flou pour, dedans, m’y laisser une belle place.
Dans les pages de Laurent, mon exil est plus doux que ceux de Salina… Grâce à lui je garde ma balance : penchée tantôt vers les larmes et les destins subis, tantôt vers la beauté brûlante des liens filiaux et de la transmission.
Merci Laurent !