Je ne sais pas si ce livre est un recueil de Nouvelles ou un précis de précision. De la première à la dernière page de chacune, je ne peux qu’admirer ce style si évocateur qui me remplit la tête d’images d’une infinie finesse : c’est une projection sur l’écran de ma tête, un film merveilleux où la psychologie des personnages transparaît de manière limpide dans chacune des métaphores et des descriptions.
Une narration haletante, riche, toujours dans la bonne société américaine dont la fortune souvent abîme la liberté.
Derrière les fêtes élégantes, les belles voitures et les baignades nonchalantes, ces vies s’offrent à moi comme un décor soigné : elles vibrent sur la scène des préjugés puis se replient, tristes et fatiguées, sous une poussière épaisse dans un fond de théâtre.
« Tout jeune homme doté de revenus importants mène la vie d’une perdrix à l’ouverture de la chasse. » Dans ce recueil, même si les plumes des perdrix font leur vol sublime, les chasseurs demeurent implacablement les plus brillants.